• Narrateur: Ash Collins

    J’avais tellement du mal à respirer que j’arrivais plus à écrire, mes mains trembler comme pas possible. Mais quand je vus le dernier message de Sid, ça me faisait mal de lui mentir alors j’ai décidé de l’appeler ne sachant pas trop ce que je faisais, je n’ai pas réfléchis avant de glisser mon doigts pour l’appeler. Quand j’entends sa voix :

    -          Ash ça va ? Tu respires fort, tu es sur d’aller bien, je vois bien tu me cache quelque chose ? Tu veux que je te rejoins peut être ?

    Je pensais pas qu’elle me dirait ça, mais je n’arrivais pas à ouvrir la bouche, ma poitrine se serait tellement que ma crise était profonde, mais entendre le son de sa voix m’apaise. Ma putain de ventoline fais rien, j’ai peur de faire un malaise, je suis en pleine bouffé de chaleur, ça se sentait que je n’arrivais pas à calmer ma crise, elle essayer de me rassurer au téléphone et surtout je ne pensais pas l’appeler. Je pris mon courage à deux main pour prendre la parole mais j’avais vraiment mal, impossible de sortir un mot de ma bouche. Malgré ça j’essaye :

    -          Ouuui çaaa vaaaaa t’inquiiiète paass poour moii, enn faiiite noon ça vaa pas, j’aai vraimennnt mall à mma poiitriine eeet j’aariiive pluus à respiiirer (quand je parle ça me fait tellement souffrir mais je dois lui dire, j’ai besoin de quelqu’un qui sache pour moi et c’était la seule qui était pas loin de moi. Elle pouvait me rassurer au moins, j’essaye de lui donner ma position, j’avais besoin qu’elle soit là, j’en pouvais plus, ma poitrine me bloque vraiment trop, ma crise empire de plus en plus. ) J’aaai vraiiiment maaaal, désoooléee…

    J’ai plus la force de parler, je m’arrête sur le mot désolée, je vois qu’elle s’inquiète mais je l’entends me dire quelque chose mais j’ai l’impression que mon corps me lâche petit à petit. Pourquoi je ne rentre pas dans la classe pour dire à la prof que je me sens pas bien … Je sais pourquoi, je n’ai pas envie que les gens de ma classe me voit comme ça...

    -          Ash je viens vers toi, bouge pas, tu es partie vers la gauche, tu as Tp d’anglais, donc tu dois être au deuxième étage, je te demande de m’aider, donne un coup contre le mur pour je puisse venir vers toi s’il te plait … J’ai peur qu’il t’arrive quelque chose et je m’en voudrais, vraiment aide moi !

    Après avoir entendu ça, ça m’a fait chaud au cœur, j’ai failli lâcher mon tel, tellement mes mains sont engourdie, elle voulait que je l’aide mais comment j’ai plus la force de bouger …. Elle venait vers moi, je ne m’y attendais pas. Elle est trop gentille, j’y crois pas de sa gentillesse, mais j’ai vraiment cette putain de douleur à la poitrine qui me bloque et l’avoir au tel me rassure alors j’essaye de faire ce qu’elle me dit pour l’aider … Je donne un coup contre le mur. Je ne sens pas la douleur, tellement je sens plus mon corps, j’essaye de me lever, mais je retombe aussitôt mais je l’entends qui me rassure que ça va aller et qu’elle essaye de me chercher. Je devais déranger les autres classe mais je m’en foutais si il fallait que je l’aide, je le ferais.

    Quand j’entends une voix devant moi … J’avais du mal à distinguer le visage mais c’était elle qui se tenait en face de moi. J’étais soulagé qu’elle est réussi, mais elle était à bout de souffle, ça se voyait, je sentis des bras s’enrouler autour de moi, c’était elle, elle avait pris mon tel des mains pour raccrocher avec elle. Mais quel débile je fais, je l’appelle elle au lieu d’appeler ma mère … Je suis à bout de souffle mais avoir sa chaleur contre elle me fait oublier ma douleur. Elle essaye de me lever et avec tout ça, elle arrive tant bien que mal … Je reste debout même si mes jambes flageole … Elle en a du courage pour être venue jusqu’à moi, j’en reviens toujours pas … Je ne comprenais pas ce qu’elle faisait tellement je n’étais pas bien... Je la vois taper à la porte de la classe. Ah non elle n’a pas fait ça quand je l’entends ouvrir mais elle dit :

    -          Excusez-moi madame mais je pourrais vous voir un moment seule à seule s’il vous plait, c’est à propos …

    La prof avait compris sur le champ de quoi il s’agissait sans qu’elle finisse sa phrase. Je me sentais bien dans ses bras que j’en oubliais ma crise mais je me sentais vraiment mal …

    Elle disait à ma prof, qu’elle m’emmenait faire un tour, la prof revient avec un sac qui était le miens, j’arrivais à distinguer quelque truc mais ma vue était de plus en plus floutés. J’allais faire un malaise, j’avais besoin d’air frais au plus vite. La prof lui dit « je vous laisse avec lui mais si jamais y’a besoin je suis là, on est tous au courant pour lui mais je ne pensais pas qu’on en arriverait là»

    Dans la voix de Sid, elle restait calme quand elle dit au professeur, ne vous inquiétez pas, je m’en occupe. Je sens vraiment plus rien autour de moi même sa peau… J’ai l’impression que mon cœur cesse de battre, j’arrive encore à attendre la voix de ma prof, Oooh calme madame, j’ai juste  une crise, je ne suis pas mourant donc pas la peine de dire je ne pensais pas  qu’on en arriverait là … Ouuuah tout à coup je vois ma vue se troublé, elle part le contrôle … J’ai l’impression que quelqu’un me secoue, ça ne peut être que Sidney.

     Je viens vraiment de m’évanouir, j’y crois pas … J’entends des pas autre que ce de Sidney, j’entends une voix d’une femme plus âgée, je pense que c’est ma prof. Ma respiration est de plus en plus forte chaque minute du temps … j’ai vraiment besoin de respirer à nouveau … Je sens qu’elle me soulève toute les deux, on me verse de l’eau sur la tête ce qui me réveille petit à petit…  Je n’ai jamais eu de crise aussi dure que celle-là …. Je reprends un peu mes esprits quand j’aperçois que je suis plus par terre mais sur quelque chose de douiller... Elles m’avaient emmené à l’infirmerie du Lycée... Ça faisait un moment que je n’y étais pas retourné pas depuis ma dernière crise qui date d’un moment déjà. Je sens la main de Sid me serrait fort, je l’entendais pleurer, c’est moi qui devrait être dans cet état et être à sa place. Ma poitrine me brûle, j’en peux vraiment plus, j’ai des larmes qui coule tellement j’ai trop mal... Sa main me serre de plus en plus fort.

    Quand je sens qu’on me met un petit masque à gaz pour respirer qui me fait tellement du bien … ça me soulage et calme un peu ma crise. Toujours en serrant la main de Sid, je sens mon corps s’en allait doucement, juste que j’étais en train de m’assoupir, heureusement qu’elle m’est trouvé sinon j’en serais pas là. Je sens son autre main me caresser les cheveux et me dire « Je suis là, près de toi, ça va aller, ne t’inquiète pas, l’infirmière a appelé tes parents. Ils sont en chemin pour venir te chercher, ta besoin de te reposer pour le moment, pas d’effort le temps qu’ils arrivent et repose toi. Tu en as besoin ! »Je ne savais pas quoi dire, mais ils étaient bien obliger d’appeler mes parents vue ce qu’il venait de se passer, elle était plus forte que je le pensais ma crise.

    Je ne pensais pas qu’elle serait aussi forte que ça. Respirer dans ce masque respiratoire me fait du bien mais de sentir la main chaude de Sid dans la mienne me fait vraiment oublier ma douleur à la poitrine. Je suis vraiment content qu’elle soit auprès de moi, je m’endors tout doucement en sachant qu’elle est là. Elle était si proche, j’en ai des frissons mais je pense que si elle n’était pas là, je ne sais pas ce que j’aurais fait, j’aurais sûrement essayer de me lever et dire à ma prof que ça allait vraiment pas...Mais on m’aurait posé des tas de questions sur mon état surtout ma classe. J’aurais dû avoir la force de parler mais je n’y arrivais vraiment pas. J’ouvris les yeux, je la vois devant moi, elle était en train de me regarder. Je pris la parole, enfin j’essayais d’une voix basse mais j’en tremblais tellement j’en pouvais plus même ma voix en tremblait :

    -          Siid, jee voulaiiis te remmerciier d’avoir été làaaa, meercii sannns toiii je seraais pas làaaa …

    J’essaye de continuer de parler, elle me remit le masque pour que je respire, elle voyait que j’étais à bout de souffle tellement elle sentait ma main tremblé dans la sienne. Je ne peux pas contrôler mon corps d’être comme ça, elle répond à ce que je lui ai dit avant de remettre le masque pour que je respire :

    -          Ne t’inquiète pas c’est normal, mais la prochaine fois que ça t’arrive, dis le moi avant d’en arriver à cet état, ça aurait pu être bien pire. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit, j’ai eu tellement peur quand tu m’as appelé … j’en ai eu le souffle coupé quand je t’ai vue à terre mal en point.

    Je voyais bien que je l’avais vraiment inquiété dans ses yeux, j’en étais désolée, ce n’est pas ce que je voulais. Je voulais lui dire un truc, mais j’avais vraiment plus de souffle, alors je lui serais la main deux fois plus pour lui faire comprendre que ça allait. Mais je voyais dans ces yeux qu’elle avait peur et je peux la comprendre. Moi aussi à sa place, quand tout à coup, j’entendis une voix qui ressemblait étrangement à celle de ma mère, c’était bien elle qui hurler en demandant ou j’étais.

    Au moment où elle vue Sidney, elle était soulagé qu’elle soit là… Je ne voulais pas que ma mère s’inquiète pour moi mais je sais que c’était plus fort qu’elle et elle voulait même m’emmener à l’hôpital pour savoir si n’y avait pas quelque chose dans mon organisme. Le pire c’est ce qu’elle fait, mes parents m’ont conduit à l’hôpital pour voir si tout aller bien pour moi. On a dû laisser Sid au lycée, avant qu’on parte, elle me fit un petit baiser sur la joue avant de me laisser avec mes parents.

    Ma mère lui a dit qu’elle l’appellerait une fois qu’on en serait un peu plus sur mon état une fois à l’hôpital. J’étais allongé sur un lit branché à un tube respiratoire pour mes poumons, j’avais peur d’apprendre quelque chose et je vis le docteur arrivait vers nous pour dire :

    -          Votre fils à ces deux poumons qui sont remplis d’air d’où le manque respiratoire. La crise d’asthme a été aussi profonde vue qu’il manquait d’oxygène. Il a besoin de rester sous tube respiratoire pendant quelque jour voir plus. Le temps que ça s’apaise, ce qui est bon signe, c’est que ça toux n’est pas revenue. Pas de signe de cancer, juste qu’il a besoin de se reposer. Je vais lui faire une ordonnance pour qu’il se repose pendant quelque semaine et Ash pas d’effort physique. Je veux pas te voir faire un effort pour parler aussi, laisse ta voix se reposer un peu, surtout laisse respirer tes poumons, respirer l’oxygène, tu en as besoin et n’oublie surtout pas ton traitement. Ce tube tu vas le garder avec toi chaque seconde, ça te permettra de respirer pendant un moment. On est bien d’accord jeune homme ?

    Je lui répondis d’un oui de la tête, je devais reposer mes poumons surtout, je vis le docteur partir avec mes parents vers la sortie. Je voulais savoir pourquoi mais je n’arrivais pas à distinguer leur parole de là ou j’étais. Ma mère venait vers moi pour me dire :

    -          Mon chérie, on attends qu’il nous fasse l’ordonnance, et on y vas après, il nous a laisser le droit de te ramener à la maison vue que tu vas bien mais ordre de te reposer, pas de ménagement jeune homme, bien compris ?

    Je levais mon tube pour dire à voix basse :

    - Oui maman, promis.

    J’allais déjà mieux depuis que je respirais dans le tube respiratoire, j’allais devoir porter un truc minable pendant quelque jour et de ça en plus encore loupé des cours. Super rien que d’y penser ça ne me donne la nausée, pourquoi ça m’arrive qu’a moi ? Pourquoi ai-je une santé vraiment pourri ?

    Je n’avais pas mon téléphone sur moi vue que c’est ma mère qu’il l’avait gardait, je vois le docteur arrivait vers nous et il dit à mes parents que je pouvais aller en cours à conditions que je porte mon oxygène avec moi.

    Mais je ne voulais pas qu’on me voit dans cet état …. Mais je me disais qu’est-ce que j’avais à perdre, ça m’éviterait de louper les cours. Ce qui me fait peur, c’est d’avoir tout le monde braqué sur moi, me demander ces fameuses questions : Tu as quoi ?, il t’arrive quoi ?, Pourquoi tu portes ce machin ? Je préfère rester chez moi pendant ce temps, je vous l’assure mais faut bien que je suis les cours sinon je vais encore louper une année et ce n’est pas bon pour moi...vraiment pas bon même si tous mes professeurs sont au courant pour moi, il risque de pas cautionner surtout mon professeur de philosophie, elle est tellement bizarre qu’elle penserait que je joue la comédie sur mon état. La prof d’anglais, j’en revenais pas, elle a aidé Sid à m’emmener jusqu’à l’infirmerie, faudrait que je trouve la peine de la remercier un jour.

    C’était vraiment sympa de sa part et surtout celle de Sid, elle m’a vraiment soutenue sur ce coup-là et je suis bien en train de me demander ce qu’elle fait en ce moment même. Je ne sais même pas l’heure qu’il est. Je vois ma mère qui est au téléphone, je me demande bien avec qui, est-ce Sidney ? Elle lui a dit qu’elle l’appellerait pour la tenir au courant de mon état de santé. Je l’as vis rentrer, elle me dit qu’on y aller, je vois le médecin s’approcher de moi afin d’enlever le tube à quoi je suis relié. Il met la poche d’oxygène sur le sac pour que je respire et en mets des poches d’oxygène dans un carton afin que je les récupère pour chez moi. Ma mère lui dit merci, je me lève mais je suis pris d’un vertige en me levant, je reste assis 2 minutes que ça se calme et me relève tout doucement. Quand je me lève, j’ai vraiment du mal que ma tête tourbillonne de plus en plus, je suis repris d’un autre vertige, impossible de bouger que me rassois sur le lit. Ma mère ne comprenant pas, viens vers moi et me demande :

    -          Ash tout vas bien mon grand ? Tu sais qu’il faut que tu te lèves on y va, tu ne veux pas que je fasse comme avant et t’emmène de force jusqu’à la voiture ?

    Ouah elle dit quoi là ?, j’entends sa voix résonner dans ma tête, j’entends juste ma tête jouer des notes de tambour, la douleur est insupportable que je suis pris d’un autre vertige et j’en ai même la nausée tellement. Je me sens tout pâle tout à coup, j’ai ma vision qui se trouble et je vois que ma mère m’aide à me lever. Mais elle fou quoi là ? Si je me rassois sur le lit, faut bien s’apercevoir que je me sens mal. Ouah elle dit quoi là ?

    Je reste calme, j’essaye de reprendre mes esprits, mais j’ai l’impression d’exploser, des bouffées de chaleur me montent au visage et j’ai vraiment le tournis. Sur le coup j’essaye de faire un pas après l’autre en entendant ma mère dire, c’est bien mon fils, continue mais tout à coup le vertige s’accentue que je m’évanouis au sol.

    J’entends plus rien, tout résonne dans ma tête, que m’arrive-t-il ?, tout aller si bien juste avant ce vertige et au loin j’entends ma mère appelait quelqu’un à l’aide. Mais je perds tous pieds et n’entends plus rien autour de moi.  Ma respiration est de plus en plus forte est pas du tout régulière, y’a de quoi s’inquiéter là, vraiment de quoi ? Je sens que je suis allongé sur le lit, mais branché à des tubes, un pour respirer et l’autre pour une prise de sang. Et c’est repartie pour un tour, encore, je reprends peu à peu mes esprits et voit ma mère inquiète devant mes yeux qui dit :

    -          Oooh mon fils tu es réveillé, comment tu te sens ? Le docteur revient avec des analyses, peur d’avoir loupé quelque chose, il veut te garder en observation pour cette nuit mon grand.

    Elle parlait beaucoup trop vite pour moi, j’étais encore sonné, je n’arrivais pas à tout suivre, elle devrait ralentir. Ouah attends pause, je me suis vraiment évanouis, ce n’est pas possible ?, qu’est-ce qui tourne pas ronds chez moi ?

    Je lui réponds tout doucement, je manque vraiment d’oxygène que ça m’empêche de parler mais j’essaye malgré tout :

    -          ça va ça va je me sens bien, parle plus doucement bordel (mon langage reviens comme avant, faut que je le contrôle) comment ça il veut me garder en observation ? , j’ai juste fais un malaise, j’avais un vertige et ça bourdonnait dans ma tête, rien de bien méchant, non ?

     Je vois ma mère se décomposer sur place, j’en reviens pas, elle pensait peut être pas que je lui parlerais comme ça, elle me regarde et me sert la main avant de répondre :

    -          Je suis soulagé que ça aille mieux, ton père est dehors avec le médecin, il arrive, j’ai eu peur quand tu t’es évanouis mon grand. Il veut te garder en observation après ce malaise, il a peur que tu rechute Ash... Ta respiration est de plus en plus forte et pas du tout régulière. J’espère que ce n’est rien très cher mais j’ai un peu peur pour toi. Non c’est peut être rien mais vaut mieux que tu restes là pour cette nuit au cas où.

    Il a quoi peur que je rechute ?, après ce que ma mère vient de me dire je ne suis pas rassurer du tout. Non impossible que je rechute ?, c’était juste un petit vertige, j’ai dû me lever trop vite c’est tout ? Je le vois bien que ma respiration n’est pas du tout régulière, j’ai vraiment besoin de l’oxygène sinon je perds mon souffle hyper vite, mais je peux comprendre que ma mère s’inquiète. Je ne lui dis rien, elle comprend ma souffrance en me tenant la main et au passage je lui demande si je peux avoir un verre d’eau. Elle me verse un verre d’eau dans un verre et l’approche vers moi. Elle voyait que je tremblais, elle porte le verre à ma bouche en enlevant doucement le tube pour que je boive un coup. Elle repose le verre à côtes d’elle, je vois de la tristesse dans ses yeux, ça me fait mal que je me tourne vers le côté pour me mettre à pleurer. Pourquoi est-ce que je pleure ? , il m’arrive quoi là, je suis vraiment en train de me demander ce qui se passe ?

    Et si je rechutais, je vais faire quoi. J’espère vraiment que c’est rien, je n’ai surtout pas envie d’inquiéter Sid en particulier, elle serait tellement mal et je ne veux pas.  J’attrape le bras de ma mère, en essayant de cacher mon visage de larme et je lui demande :

    -          Maman, dis-moi Sidney est courant pour moi ? Tu l’as appelé tout à l’heure non ? (je suis vraiment entrain de pleurer, j’ai tellement peur …)

    Ma mère me prend la main pour me répondre aussitôt :

    -          Oui je l’ai appelé une fois arrivé à l’hôpital, heureusement qu’elle m’a passé son numéro, elle a t’a envoyé quelque message pour te dire qu’elle était là et quand tu allais mieux de la rappeler. Je lui ai pas dit ce qui venait de t’arriver là mais elle comptait passer pour voir comment tu allais, je lui ai dit qu’elle n’était pas obligé de se déplacer mais elle y tenait particulièrement et elle tenait à te dire quelque chose en face.

    Je n’en revenais toujours pas de sa gentillesse, toujours à s’inquiéter pour les autres mais le pire dans tout ça c’est qu’on ne se connaît pas encore assez bien. Alors je vois pourquoi pas elle s’inquiète autant pour moi … Je n’ai pas envie qu’elle me voit dans cet état-là, en plus de ça je viens de pleurer mais attends elle voulait me dire quelque chose en face. Comment ça ? Elle ne pouvait pas me le dire par message, je commence à avoir peur. A-t-elle parlé de ça à ces meilleures amies ? Non impossible ? Je réponds à ma mère :

    -          Ah merci de lui avoir donné de mes nouvelles pour moi même si je ne veux pas qu’elle s’inquiète pour moi… tu penses que je peux avoir mon téléphone pour la rassurer, comment ça me dire quelque chose en face, tu sais ce qu’elle voulait me dire ?

    Elle répond aussitôt en voyant la tristesse dans mes yeux :

    -          Il n’y a pas de quoi mon fils, oui je peux te passer ton tel et non je ne sais pas mais au téléphone elle avait l’air plutôt sereine de savoir que tu allais bien, pourquoi tu as peur de quelque chose ?

    Je voulais lui répondre mais ma poitrine se resserre petit à petit, j’en ai le souffle coupé, je perds de plus en plus d’oxygène et ma respiration est vraiment forte. Je dois m’arrêter de parler un moment pour laisser reposer mes poumons. Ma mère me donna mon téléphone et je vis les 3 messages de Sidney, vraiment gentil tous ces messages quand je vois un message qui m’intrigue le plus rien que de le lire, j’ai mon cœur qui se resserre.

    Message de Sidney :

    -          Je suis désolée pour tout, c’est ma faute si tu es repartie sur toute ces crises … même mes potes on vue mon inquiétude, je te rassure je leur ai rien dit sur ton problème, je pourrais pas en parler de ce qui t’arrive même pas à ma mère … je vais passer te voir, je passerais même la nuit chez ma mère si il le faut cette nuit ou je resterais avec toi …J’ai eu tellement peur pour toi, ça m’a fait mal de te voir comme ça, je pense toujours que c’est ma faute tout ce qui t’arrive …. J’aimerais n’être pas rentré dans ta vie et peut être que tout ça ne serait pas arrivé. Je suis désolée encore, je comprendrais que tu es besoin de recul et je ne viendrais pas, j’attends ton message, je finis mes cours d’ici trente minute mais je vais quand même passer pour te le dire en face et encore désolée pour tout.

    Ouuuah j’en reviens pas … Elle pense que tout ça est de sa faute, mais pas du tout, je suis bien malade bien avant. J’ai pas envie qu’elle se mette ça dans la tête, rien que d’y penser, ça me donne mal au cœur, si elle n’avait pas été là, je serais sans doute dans un sale état ou même entrain de m’étouffer avec l’air de mes poumons. Je suis bien soulagé que c’est elle qui m’est trouvé et pas une autre personne. Je ne sais vraiment pas pourquoi, plus je la vois et plus je découvre des personnalités chez elle qui m’épates ou me fascine. Ouah faut vraiment que je reprenne mes esprits, je perds la tête là ? Au contraire, je suis bien content qu’elle soit rentrée dans ma vie, je commence en avoir les larmes aux yeux tellement ça me fait mal ce qu’elle m’a dit, pourquoi elle me disait ça maintenant qu’on se connaît à peine. Elle connaît un bout de mon histoire, je n’ai pas envie de perdre son amitié, ça me ferait mal surtout que c’est la première fois que je me confie vraiment sur quelque chose d’aussi personnel que ça. Je pleure vraiment même que ma mère me demande ce qui se passe mais je lui dis « rien, t’occupes, te mêles pas de mes affaires, je n’ai pas envie d’en parler alors cherche pas à savoir » Je devenais hyper agressif avec ma mère adoptif, je ne voulais pas lui en parler et je ne voulais surtout pas que mon côté impulsif revienne surtout envers elle. Elle comprit avant de me dire qu’il n’y avait pas de soucis, elle est tellement gentille que parfois je me dis, je suis dur avec elle et que je ne devrais pas.

    Rien que d’avoir vue ce message, ça me donne un vide en moi, comme si je perdais quelque chose d’important en moi. J’ai déjà perdue mes parents biologiques, je n’ai pas envie de perdre cette fille, non pas elle ? Elle ne peut pas penser que c’est de sa faute, c’est moi qui est une santé hyper fragile, j’y peux rien si je suis fait comme ça. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète pour moi ou même d’autre personne de mon entourage. Je décide de lui envoyer un message, j’avais vraiment du mal à écrire mais je fais de mon mieux pour ne pas que ça se voit. Je lui réponds à son dernier message pour la rassurer :

    -          Coucou Sid, Noon ce n’est pas ta faute ce qui m’arrive, j’ai ce problème depuis un bon moment, je veux pas que tu t’inquiètes pour moi et que tu penses que tu es mauvaise pour moi … Si tu veux venir me voir, j’en serais ravie mais tu n’es pas obligé, j’ai pas envie que tu me vois dans cet état mais si ta besoin de me le dire en face, je serais là pour t’écouter mais je veux vraiment pas que tu penses ça sur moi. Je t’attends, on en parle de vive voix.

    Je n’avais même pas la force de lui dire bisous, je voulais m’engueuler pour toute les horreurs qui m’arrivaient et la voir se dire que c’est sa faute m’horrifie de plus en plus. Je déteste chaque être de mon existence, j’ai envie de lui montrer mon caractère en lui gueulant dessus mais je ne peux pas, je ne veux pas la blesser avec mes mots donc je reste le plus sereins possible pour la rassurer. Ça me fait hyper mal de voir qu’elle a vraiment peur pour moi et veuille me laisser. Je vais essayer de me reposer, fermer les yeux avant d’attendre son message.


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